Les familles gitanes et l’école en Espagne. De l’exclusion à l’inclusion

Jordi Garreta Bochaca, Núria Llevot Calvet

Malgré la diversité des attitudes et des rapports entre les familles gitanes et l’école, en Espagne nous pouvons observer, encore aujourd’hui, l’existence de distances importantes et la difficulté d’améliorer cette situation. Initialement, la diversité culturelle, et celle des Gitans en particulier, n’est pas prise en considération (étape d’exclusion et étape de ségrégation) jusqu’à ce que la Loi Générale d’Education (1970) a abordé les politiques compensatoires et le fait gitan, à l’intérieur de celles-ci. Effectivement, ce n’est que dans les années quatre-vingt-dix que les discours interculturels ont introduit la diversité gitane au moment de considérer la diversité culturelle qui procède de l’immigration. Cette évolution signifie en même temps l’existence de différents moments dans les rapports famille-école, mais trop souvent il n’y a pas de rapprochement et l’absentéisme et l’abandon scolaire en sont les expressions les plus visibles, il en est de même pour l’invisibilité de la culture et de la présence gitane dans le curriculum scolaire, la distance des enseignants, etc., bien que les gitans soient installés en Espagne depuis 600 ans.

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